À quoi pourrait ressembler l’avenir de la croisière ?

Avenir de la croisière

À quoi pourrait ressembler l’avenir de la croisière ?

La pandémie mondiale de Covid-19 a pesé lourdement sur l’industrie de la croisière. Malgré cela, les réservations augmentent et le monde de la croisière évolue chaque jour afin de répondre aux évolutions de la demande.

La pandémie de Covid-19 a pesé lourdement sur l’industrie de la croisière

Le monde de la croisière a souffert du virus originaire de Chine. Après la découverte d’un foyer de contamination au sein du navire Diamond Princess conduisant à son immobilisation au large du Japon, le Grand Princess a lui aussi vu les cas de Covid-19 se multiplier en son sein. En réaction, le gouvernement canadien a décidé d’interdire la circulation des paquebots de croisière transportant plus de 500 passagers dès le 13 mars. Le lendemain, l’interdiction totale de circuler a été annoncée par les centres de contrôles et de prévention américains (Centers for Disease Control and Prevention).

Selon de nombreux spécialistes, les paquebots de croisière sont des lieux de contamination faciles. De plus, la moyenne des croisiéristes étant assez âgée, les passagers sont considérés comme plus vulnérables. Cependant, la confiance de la population envers le monde de la croisière n’a pas baissée : la plupart des réservations annulées en raison de la pandémie ont été reportées à l’année prochaine.

Le monde de la croisière, un secteur stable, et pour longtemps

Les compagnies de croisières sont optimistes : le monde de la croisière ne va pas s’écrouler à cause de la pandémie. Selon une analyse fournie pas UBS, les réservations ont même augmentées pour 2021 : en mars, elles étaient plus importantes que l’année précédente à hauteur de 9 %. Les destinations exotiques sont les plus prisées. Les séjours en Asie et en Alaska sont ainsi particulièrement demandés.

Les investissements des compagnies de croisières sont également en constante augmentation. L’intérêt des touristes pour les croisières plus accessibles, entre 700 et 1000 euros, ne baisse pas. Cependant, des évolutions concernant la taille des bateaux et leur mode de fonctionnement sont à prévoir, l’intérêt de la population se tournant progressivement vers des navires moins polluants et plus petits.

L’avenir de la croisière : des procédures renforcées, des bateaux plus petits, des considérations écologiques plus importantes

La pandémie de Covid-19 est à l’origine d’un renforcement des procédures à bord des paquebots de croisière, afin de renforcer les normes d’hygiène et de répondre à un besoin plus important de transparence vis-à-vis de ces dernières. Certaines compagnies prévoient ainsi des modifications dans l’organisation des buffets libre-service ou encore le fonctionnement et la taille des groupes durant les excursions.

L’intérêt croissant pour les destinations exotiques peut s’expliquer par l’intérêt des touristes à embarquer sur des bateaux plus petits. En effet, la pandémie a pu pousser les passionnés de voyages en mer à se diriger vers la  location bateau, ces derniers étant beaucoup plus petits que les paquebots, mais également plus luxueux. Les expéditions vers l’Antarctique et autres endroits peu peuplés se font sur les navires les moins grands, et peuvent être également rassurantes pour les amateurs de croisières ne souhaitant pas s’exposer à des risques plus grands en côtoyant quotidiennement un grand nombre de personnes.

Finalement, l’intérêt pour une croisière plus éco-responsable peut contribuer à modifier durablement le monde des vacances en mer. Les paquebots fonctionnent de plus en plus au gaz, solution plus écologique, et sont de plus en plus petit afin de moins consommer. L’objectif zéro émission est un défi accepté par le secteur de la croisière, conscient que l’énergie fossile n’est pas une solution durable.

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